Emploi et formation en Algérie : Opportunités et défis de la révolution numérique

Les entreprises et les établissements qui participeront à la 14e édition du Salon de l’emploi et de la formation, qui sera inauguré aujourd’hui à la Safex/Pavillon Casbah (Alger) et durera jusqu’au 30 janvier, misent sur une offre de quelque 3000 postes d’emploi, selon le commissaire du Salon, Ali Belkhiri.

La manifestation intitulée «Carrefour de l’emploi et de la formation» regroupe environ 40 entreprises publiques et privées dans plusieurs secteurs d’activité, qui proposeront des emplois aux jeunes, aux côtés de 60 écoles de formation. Le Salon s’adresse, notamment, aux demandeurs d’emploi et aux personnes souhaitant créer leur propre entreprise, ainsi qu’à tous ceux parmi les diplômés universitaires qui veulent renforcer leurs compétences et savoir-faire par des cycles de formation complémentaires.

Avec l’évolution permanente des technologies, des organisations et des méthodes de travail, «la formation tout au long de la vie» est devenue une nécessité pour les entreprises, les cadres, les salariés, les demandeurs d’emploi et les étudiants.

C’est un événement d’utilité publique de notoriété nationale, incontournable dans les domaines de la formation et du recrutement. Il regroupe chaque année plusieurs dizaines d’entreprises nationales, multinationales, publiques et privées, ainsi que des organismes, écoles et centres de formation. Les visiteurs auront l’opportunité de faire des rencontres directes avec les recruteurs et faire le plein d’informations sur tous les dispositifs de formation, les lois et règlements qui régissent le secteur, les diplômes, les métiers et les carrières.

Malheureusement, il a été constaté ces dernières années que ce Salon est très peu soutenu par les pouvoirs publics et les sponsors. Est-ce un déficit de communication ou un manque de conviction et d’engagement ? «Effectivement, le Salon est très peu soutenu par les pouvoirs publics qui n’accordent pas assez d’importance à ce genre d’événements. C’est un problème de culture. Il faut que l’Etat se démarque de sa position où il doit tout faire et faire appel au privé pour participer au développement de l’économie et de la société sous tous ses aspects», affirme l’organisateur.

Kamel BENELKADI

El Watan 28  janvier 2020

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